Ecole de Kung Fu de Maître Pham Chuong

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Qui sont les shaolins?

12 juillet 2009 | Commentaires fermés sur Qui sont les shaolins?

Les temples Shaolin (少林寺; pinyin : Shàolín Sì, EFEO : Chao-lin Sseu) sont un ensemble de monastères bouddhistes chinois célèbres pour leur association du bouddhisme Chan avec les arts martiaux, le Shaolin quan. Ce sont les monastères bouddhistes les plus connus en Occident. Le nom « Shaolin » signifie « jeune (ou nouvelle) forêt ».

Le temple Shaolin originel est situé sur le mont Song (Songshan en chinois), une des cinq montagnes sacrées de Chine, dans la province de Henan à environ 600 km au sud de Pékin. Fondé vers 497 sous la dynastie Wei du nord, c’est l’un des plus anciens temples bouddhistes de Chine. On rapporte qu’il servit de domicile au moine indien Batuo lors des trente années qu’il passa à prêcher le bouddhisme nikaya en Chine.

Histoire [modifier]

La personne la plus connue associée à Shaolin est sans doute Bodhidharma ou Tamo (pinyin : Dámó), un moine indien qui voyageait en Chine au Ve siècle pour prêcher le bouddhisme Chan. D’après la tradition, on lui aurait d’abord refusé l’accès au temple Shaolin, et il n’aurait été admis qu’après avoir passé neuf années à méditer face à un mur. Ce serait ensuite sous sa direction que le temple aurait développé la base de ce qui sera ensuite appelé le bouddhisme Chan.

En découvrant l’état physique lamentable des moines qui passaient leur vie à étudier et méditer, il aurait décidé de leur apprendre des techniques respiratoires et 72 techniques de défense, base du kung fu, afin de parfaire leur condition physique pour supporter les longues heures de méditation et se défendre contre les brigands et les animaux de la forêt.

Il semble que la venue de Bodhidharma à Shaolin soit une légende née entre les Xe et XIe siècles. On n’en retrouve en effet aucune mention auparavant, pas plus que de trace de son nom sur les stèles anciennes conservées au monastère.

La réputation militaire du temple date du début de la dynastie Tang (618 – 907). D’après des documents, des moines combattants shaolin auraient sauvé la vie du futur empereur Taizong ( Li Shimin) et l’auraient assisté dans sa lutte contre les forces rebelles. Une fois devenu empereur, ce dernier montra sa reconnaissance en agrandissant le complexe monastique et en autorisant certains moines à poursuivre leur formation militaire. Le kung fu shaolin atteint son apogée sous la dynastie Ming (1368 – 1644), quand plusieurs centaines de moines shaolin reçurent un statut militaire et dirigèrent des campagnes contre des rebelles et des bandits japonais. À cette époque, ils avaient développé leur propre style d’arts martiaux, le Shaolin quan.

Le temple originel fut pillé, détruit et reconstruit plusieurs fois. Les Mandchous le détruisirent en 1647 et massacrèrent presque tous les moines. Il ne sera pas rebâti avant 1800. Un incendie allumé en 1928 par le seigneur de la guerre Shi Yousan détruisit beaucoup de précieux manuscrits de la bibliothèque du temple.

En 1972, lors de sa visite en Chine, le Président américain Richard Nixon en compagnie de son conseiller Robert W. Smith, insista pour visiter le monastère. Les officiels chinois qui n’avaient jamais entendu parler de ce Shaolin tentèrent de le dissuader, mais Richard Nixon resta inflexible. Pour atteindre le monastère oublié, il fallut dégager une route au bulldozer et dynamiter les lourdes portes qui refusaient de s’ouvrir. Le temple fut restauré dans les années 1970 par des fonds japonais du maître So Doshin, fondateur de la puissante école Shorinji Kempo. Ce n’est qu’en 1981 qu’il fut officiellement ré-ouvert. Les officiels chinois assistèrent alors à une démonstration de Kung Fu Shaolin exécuté par des artistes martiaux japonais. En quelques années, un style Shaolin sera reconstitué à partir d’illustrations, d’exercices de gymnastique, et de Kung Fu sportif (Sanda). C’est dans les années 1980 que le Kung Fu a commencé à connaître un succès planétaire grâce à des démonstrations spectaculaires et à des numéros bien rodés.

S’il reste encore des zones d’ombre dans l’histoire de Shaolin, les spécialistes et auteurs modernes s’accordent tous sur un point : c’est bien là que s’est développé un système de combat complexe et singulier qui restera pendant des siècles la référence de la plupart des écoles d’arts martiaux asiatiques. De nombreux temples Shaolin ont vu le jour à travers la Chine au cours des siècles, notamment un temple renommé (et mystérieux) dans la province de Fujian. De nos jours, en Chine ainsi que dans le reste du monde, des milliers de temples sans relation avec Shaolin prétendent enseigner son style.

Bien sûr, il ne faut pas confondre les moines Shaolin et les membres de troupes de spectacles. Le Shaolin est une philosophie, un art et une religion. Les vrais moines Shaolin sont ceux qui vivent dans les temples et ce de façon permanente. Ils ne sortent de leurs temples qu’une heure par mois pour méditer dans la nature. Les troupes sont fondées sur l’enseignement de disciples qui n’ont pas le statut de moine délivré officiellement par les grands maitres et classé par générations. C’est donc en réalité ceux-là que l’on peut appeler ” moines ” et non pas les ” comédiens “, disciples shaolin, qui pratiquent un art basé sur le kung-fu shaolin et transmis directement depuis plusieurs dizaines d’années. Ce qui signifie donc que les spectacles que l’on peut voir à la télévision et en scène ne sont que des reproductions du ” réel ” art chinois qu’est le Shaolin et qui est bien sûr incomparable avec ces représentations.

Même si Chan Wu (moine Shaolin) a fondé une école, l’art qui y est transmis n’est pas l’authentique Shaolin puisqu’il demeure un art martial et perd son sens de la spiritualité et son côté religieux. De plus, les ressortissants de ces écoles sont simplement des pratiquants de ce Kung-Fu tiré du Shaolin, et n’obtiennent en aucun cas le grade de moine délivré dans les temples (voir plus haut).

Il existe plusieurs troupes de disciples Shaolin, dont la plupart sont basées en Chine. Une des plus célèbre est la troupe de WUSHUKUNGFU qui, après la sortie de son DVD ” Les Maitres Shaolin “, est en tournée en Europe et prévoit une tournée sur les autres continents d’ici septembre 2007.

Horaires et Contact

12 juillet 2009 | Commentaires fermés sur Horaires et Contact

Voici les horaires et les lieux où se déroulent nos entraînements :

LUNDI 18h-20h : Gymnase des Jonquilles
6 rue des Jonquilles, 68110 ILLZACH

VENDREDI 18H-20H: M.J.C Espace 110 Illzach
1 avenue des Rives de l’Ill, 68100 ILLZACH

SAMEDI 9h30-11h30 : M.J.C Espace 110 Illzach
1 avenue des Rives de l’Ill, 68100 ILLZACH

Et voici comment nous contacter par mail : info@kungfumulhouse.com


Les différents styles du Wu Shu

12 juillet 2009 | Commentaires fermés sur Les différents styles du Wu Shu

Les différentes styles de boxe du kung-fu Wushu:

Elles se classent en « Boxes du Nord » et « Boxes du Sud ». Mais, pour mieux se perdre dans les innombrables styles chinois, une boxe portant le même nom au sud et au nord, est souvent pratiquée de façon totalement différente.

Il faut distinguer le nom générique du style et ses variantes (branches) :

Exemple : le Tang lang quan (style de la mante religieuse) qui se subdivise en Taiji Tang Lang, meihua tang lang, etc. soit environ 20 styles tous différents de tang lang quan.
Boxes externes : waijia

Quelques styles :

– Bai he quan : boxe de la grue blanche, boxe du sud (province du Fujian). Ce style se subdivise en cinq styles principaux : Feihe quan, Minghe quan, Zonghe quan, Shihe quan, Suhe quan.

– Baimei quan : boxe créée par le moine taoïste Baimei de la province du Sichuan et qui vivait sous la dynastie des Qing (1644 – 1911).

– Baji quan : boxe des huit extrêmes, appelée aussi Kaimenbaiji quan (boxe des huit directions d’ouverture des portes) ou encore Yueshanbaiji quan (boxe des huit directions du mont Yueshan) serait originaire du Comté de Cangxian province du Hebei. Cette boxe d’inspiration taoïste s’est transmise essentiellement au sein de la communauté musulmane des Hui. Des écrits relatent la trace d’un musulman « Wu Zhong » (1712-1802) enseignant de Baji quan dans le village MengCun du Comté de Cangxian / Hebeï.

– Cha quan : boxe de la famille Cha, créée par Cha Mier (1568 – 1644), style traditionnel du nord de la Chine pratiquée au sein de la communauté Hui (musulman chinois). Ce style se subdivise en trois branches distinctes : Yang, Zhang et Li. Une branche de synthèse à été créée récemment ainsi qu’une variante proche du Chang quan moderne.

– Chang quan : « long poing » – style traditionnel du nord de la Chine. Ne pas confondre avec des tao lu nommés chang quan du Shaolin, ni le style chang quan moderne créé en 1956 à l’initiative de l’Institut des Sports de Nanjing et qui mélange plusieurs styles traditionnels du nord de la Chine (Cha quan, Hong quan, Hua quan…).

– Choy Lee Fut ou Tsai Li fo : synthèse au XIXe siècle de trois styles du sud : Choy gar, Lee gar et Fut gar.

– Ditang quan : boxe des culbutes.

– Fan quan : boxe pivotante / système intégré à différents styles : cha quan, tang lang quan (fan che), Shaolin quan.

– Fanzi quan : boxe tournante, appelée aussi boxe d’attaque continue. Se subdivise en de nombreux autres styles. Style pratiqué surtout dans la communauté Hui.

– Gou quan : boxe du chien.

– He quan : boxe de la grue. Terme générique pour désigner de très nombreux styles en rapport avec cet oiseau : Yongchun baihe quan, Baihe quan, Xiaja quan, Lama quan, Shizihou quan…

– Hongjia quan : boxe de la famille Hong. Boxe du sud de la Chine et plus précisement pratiquée à Canton.

– Hou quan : boxe du singe. Se subdivise en plusieurs styles distincts au nord et au sud.

– Hung Gar : boxe de la famille Hung, style de synthèse entre Tigre et Grue. Elle est surtout pratiquée au sud de la Chine.

– Huo quan boxe du feu, se démarque par une activité constante du combattant.

– Huxing quan : boxe du tigre.

– Keijia quan : boxe de la famille des Keijia. Ce sont des communautés du nord de la Chine venues s’installer dans les provinces du sud. Elles pratiquent des styles qui leurs sont propres : Diaojiao jiao, Lijia jiao, Niujia jiao, Yujia jiao, Zhoujia jiao, Zhujia jiao.

– Liu He Men : Boxe des six coordinations. Ce style de Kung-fu est une boxe originaire du nord de la Chine. Cette boxe des six coordinations fut transmis au début du XXe siècle par les maître Zhao Xin Zhou et Wan Laisheng

– Liuhe quan : boxe des six unions, appelée aussi boxe des six combinaisons. Trois styles de boxe portent ce nom, tous originaires du nord de la Chine et surtout pratiquées dans la communauté Hui. Comme toutes les boxes du nord de la communauté Hui, elles se caractérisent par l’utilisation de la souplesse de la colonne vertébrale, les mouvements de rotation de la taille et la force en fouet au moment de l’impact.

Les trois boxes portant ce nom descendraient, selon la légende, du monastère de Shaolin de Songshan.

– Le « liuhe quan » de la province du Hebei a été transmis par Tian Chunkui au XIXe siècle. Il se compose de quatre enchaînements sans arme.
– Le « liuhe quan » distinct du premier (ci-dessus) date du XVIIe siècle et a été transmis par Cao Zhenpeng. Ce style est encore aujourd’hui pratiquée par la communauté Hui de Cangsian.
– Le « liuhe quan » de la province du Sichuan a été transmis par Yu Zhenlin au début du XIXe siècle.

– Liuhebafa quan : boxe des six combinaisons et des huit techniques. Style se réclamant du moine taoïste Chen Xiyi au début de la dynastie des Song (960 – 1127). L’examen des techniques, des combinaisons et des principes de ce style montrent qu’il est beaucoup plus récent et contemporain d’autres boxes ayant les mêmes affinités (Cha quan, Liuhe quan, Tongbei quan…). Ce style est aussi classé dans les styles Internes

– Long quan ou « Long Zhuang » : boxe du dragon de la province du Fujian. Ce style remonte à Peng Decheng de la fin de la dynastie des Qing.

– Long Ying Mo Kiu : « La forme du Dragon qui colle et franchit la distance ». Art martial traditionnel de la région du Guanggong. Construit au début du siècle par le moine bouddhiste Dayu. Se caractérise par un travail de la puissance et de la la vitesse et par une force explosive pour le pratiquant confirmé.

– Meihua quan : boxe de la fleur de Mei. Se subdivise en de nombreuses variantes.

– Mizong quan : boxe de la trace perdue. Aussi appelée « Yangquin quan » du nom d’un héros d’un roman du XIIe siècle « Shui Hu Zhuan ». Style originaire de la province du Shandong. Se subdivise en huit variantes différentes.

– Nan quan : désigne d’une manière générale les styles du sud de la Chine. Depuis 1956, désigne une boxe « moderne » élaborée à partir de plusieurs styles cantonnais dont les enchaînements (tao lu) servent de standards de compétition.

– Pao quan : boxe du poing canon / système intégré à différents styles (cha quan, Shaolin quan, Taiji style Chen) et aujourd’hui disparue en tant que style autonome.

– Shaolin quan : boxes de Shaolin. Sous ce nom sont regroupés différentes boxes dont certaines n’ont pas de rapport avec le Temple de Shaolin. L’appellation fait référence à une méthode ou système et non à une origine. Se subdivise en de nombreux styles distincts et de nombreuses branches.

– She quan : boxe du serpent. Se subdivise en plusieurs styles distincts au nord et au sud. Certaines formes se rapprochent plus des styles internes. Très portés sur la défense suivi d’attaques éclaires portées sur les points vitaux; les taos ont une allure ondulatoire, “serpentine”; les poings sont formés de telle sorte que ce soit la rate qui frappe dans l’extension du poing.

– Tang Lang Hu Shi : boxe du tigre et de la mante religieuse. Style de synthèse du sud de la Chine.

– Tang lang quan : boxe de la mante religieuse – Boxe originaire de la province du Shandong. Se subdivise en de très nombreux styles.

– TongBei quan : littéralement, la boxe du dos traversé. Boxe développée surtout par la communauté Hui. Les bras et les jambes sont utilisés allongés et complètement relâchés, ils sont lancés par un mouvement de fouet de la colonne vertébrale. Style très souple, très vif et qui s’accompagne de claquements des mains sur les bras et les cuisses. Se subdivise en trois styles : Baiyuantongbei quan, Piguatongbei quan et Wuxingtonbei quan.

– Wing Chun : Yong Chun Quan, en pinyin mandarin. Littéralement boxe du printemps radieux – boxe du sud créée au XVIIIe siècle par une nonne bouddhiste : Ng Mui, initialement pratiquante du style de la Grue Blanche. Se subdivise en plusieurs variantes et une branche spécifique au Viêt Nam.

– WyngTjun : Yip Man Yong Chun Quan, en pinyin mandarin. Littéralement printemps éternel il s’agit du nom d’une académie de Weng Chun qui se trouvait au nord de la Chine. Selon la légende le WyngTjun aurait été créé par une nonne bouddhiste. Vis-à-vis des autres styles de kung-fu, le WyngTjun diffère par sa simplicité, l’usage de mouvements rationnels et non acrobatiques, l’usage de principes et maximes universels et l’étude de formes très courtes. Les racines du WyngTjun seraient le Weng Chun, mais aussi le style de la Grue Blanche, du Serpent et du singe.

– Ying quan : boxe de l’aigle. Se subdivise en plusieurs styles distincts au nord et au sud

– Yuanyan quan : boxe du canard mandarin. Style originaire du nord de la Chine. Ses principes et ses mouvements sont proches du Cha quan.

– Ziran men : boxe ou style naturel, boxe d’inspiration taoïste constituant une synthèse entre les styles du nord et du sud.

– Zui Jiu quan : boxe de l’homme ivre.
Boxes internes : neijia

Elles sont nombreuses. Les plus connues sont :

– Bagua zhang (Pa Kua chuan) : paume des huit trigrammes. Se subdivise en cinq styles principaux : Cheng, Yi, Ma, Song, Liu. Il existe d’autres styles de Bagua Zhang qui n’ont pas été recensés ou sont considérés comme « incomplets ».

– Da Cheng quan ou « Grand accomplissement de l’essence de la boxe » renommé Yi quan en 1949 : boxe de la grande compilation. Ce style se déclare être la synthèse des styles internes.

– Taiji quan (Tai Chi chuan) : Tài Jí Quán en Pinyin. Boxe du Faîte Suprême. Se subdivise en plusieurs styles distincts : style Chen, Yang (le plus connu), Wu, Sun, Li, etc. Chacun de ces styles se subdivisant eux-mêmes en variantes.

– Xingyi quan (Hsing I Chuan) : boxe du corps et de l’esprit. Se subdivise en plusieurs autres styles.

– Liuhebafa quan : boxe des six combinaisons (voir dans les boxes externes).

– Shunshi quan : style originaire de la province du Hunan. Il se caractérise par des postures très allongées et l’alternance de mouvements lents et rapides.

– Boxes du Mont Wudang : ce sont les boxes taoistes qui seraient originaires des monastères du mont Wudang (province du Hebeî). Actuellement, sous ce nom, sont pratiqués des styles de création récente qui mélangent Bagua quan, Taiji quan et exercices de gymnastiques taoïstes.

NEKONVENTION

8 avril 2008 | Commentaires fermés sur NEKONVENTION

Lors de la NEKONVENTION nous ferons une petite démonstration de Kung Fu le samedi 12 avril 2007 à la MJC de COLMAR
Horaire 15h30
http://www.nekonvention.fr/